Recevez gratuitement les 20 premières pages du Trésor + La lettre bleue
 

 

 

dimanche 16 septembre 2012

Un secret de l'hypnose à appliquer à l'écriture non-fictionnelle

Si vous écrivez un essai, un livre de développement personnel, un manuel, bref, un livre qui n'est pas de la fiction...

Il y a un point très important que vous devez comprendre, un secret crucial que vous devez appliquer et qui propulsera votre livre aux sommets, ou qui du moins fera que les lecteurs aimeront le lire et le relire, ce qui est déjà énorme.

Je l'ai découvert en lisant : Métaphores, un livre de l'hypnothérapeute Olivier Locker.

Voilà le secret :

ASSOCIEZ votre lecteur à tout ce qui est agréable ; 
DISSOCIEZ-le de tout ce qui est désagréable.

Je répète :

ASSOCIEZ votre lecteur à tout ce qui est agréable ; 
DISSOCIEZ-le de tout ce qui est désagréable.


ça n'a l'air de rien mais je vous garantis que si vous y réfléchissez, vous verrez que ça change tout - et aussi que ça demande beaucoup d'art et d'astuce.

Car ce n'est pas toujours simple.

Nous avons tous naturellement tendance à faire l'inverse. Par exemple, vous avez peut-être raconté un jour votre (mauvaise) journée à un ami en lui disant :

"Tu crois que c'est fini, mais non, tu t'aperçois alors que tu as reçu une facture inattendue et que ton chien a pissé sur le tapis !"

Evidemment, ce n'est pas votre ami qui as reçu une facture... c'est vous.

Mais vous lui avez raconté les choses comme si elles lui étaient arrivées à lui – et, secrètement, il n'a pas particulièrement apprécié ce jeux de rôle, même s'il n'en a fait rien paraître.

Bref, nous avons naturellement tendance à associer notre interlocuteur au négatif, alors que nous ne disons pas "tu as eu une promotion !" quand c'est nous qui en avons eu une.

Un écrivain expérimenté et sage doit faire l'inverse : il doit couper soigneusement son lecteur de ce qui est pénible, même si c'est effectivement de son lecteur qu'il parle.

Au lieu de lui dire :

"Vous n'avez plus aucun espoir... votre vie est terne et décolorée..."

Il dira :

"Jean n'a plus aucun espoir... sa vie est terne et décolorée..."

ou :

"Quand on a plus aucun espoir... quand la vie est terne et décolorée..."

Au lieu de dire :

"Faites attention lorsque vous dévalez une pente, si vous percutez un arbre vous finirez à l'hôpital."

Il dira :

"Il faut faire attention lorsqu'ON dévale une pente : si ON percute un arbre ON peut finir à l'hôpital."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire