Parmi les conseils qui sont généralement donnés aux apprentis-écrivains on trouve celui-ci :
Evitez les clichés !
(Une remarque au passage : évitez les clichés, évitez les adjectifs, évitez de raconter votre vie, évitez de parler de votre ex... beaucoup de conseils donnés aux écrivains en herbe sont négatifs et à ce titre, pas très féconds. Voire stérilisants. Ne pas écrire du tout n'est-il pas le moyen le plus sûr de les suivre ?...)
Mais il y a mieux à faire.
Les clichés ne sont pas sans valeur. Un peu comme les proverbes, ils renvoient à une forme de sagesse collective. Il y a vraiment mieux à faire que de les rejeter en bloc comme des malpropres.
Pourquoi ne pas les utiliser... intelligemment ?
Au lieu de parler de "menton volontaire" (cliché), vous pourriez par exemple parler de "menton têtu".
Au lieu de dire "rouge comme une tomate" (cliché), vous pourriez par exemple dire "rouge comme du double concentré de tomate".
Ou encore mieux "rouge comme l'explosion d'une usine de sauce tomate au coucher du soleil"...
(Cette comparaison, magnifique de drôlerie, est de Wodehouse.)
Conclusion ?
N'évitez pas les clichés : jouez avec !
Evitez les clichés !
Mais il y a mieux à faire.
Les clichés ne sont pas sans valeur. Un peu comme les proverbes, ils renvoient à une forme de sagesse collective. Il y a vraiment mieux à faire que de les rejeter en bloc comme des malpropres.
Pourquoi ne pas les utiliser... intelligemment ?
Au lieu de parler de "menton volontaire" (cliché), vous pourriez par exemple parler de "menton têtu".
Au lieu de dire "rouge comme une tomate" (cliché), vous pourriez par exemple dire "rouge comme du double concentré de tomate".
Ou encore mieux "rouge comme l'explosion d'une usine de sauce tomate au coucher du soleil"...
(Cette comparaison, magnifique de drôlerie, est de Wodehouse.)
Conclusion ?
N'évitez pas les clichés : jouez avec !
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