Recevez gratuitement les 20 premières pages du Trésor + La lettre bleue
 

 

 

jeudi 30 août 2012

Auto-édition : à travers la jungle de la loi et des impôts...

L'auto-édition présente un avantage indéniable sur l'édition à compte d'éditeur : elle permet de s'accorder des droits d'auteur bien plus conséquent...

Edition à compte d'éditeur : 10 % grand maximum.

Auto-édition avec Kindle : 70 % !!!!

à supposer, cher lecteur et auteur, que vous soyez décidé à vous auto-éditer avec Kindle, mais aussi en imprimant et en vendant directement vos livres, à quelle sauce les impôts sont-ils sensés vous manger ?

Autrement dit, que devez-vous faire devant LA LOI... et de quelle manière devez-vous déclarer votre déclaration d'impôt ?

La question est simple mais la réponse ne l'est pas.

Après avoir passé des semaines entières sur le sujet, voici ce que je peux vous dire :

1. Vous pouvez créer une entreprise qui vous versera éventuellement des droits d'auteur : entreprise individuelle, SARL ou SAS.

2. Vous pouvez devenir "auto-entrepreneur".

3. Vous pouvez créer une association à but non-lucratif qui publiera vos chef d'oeuvres.

4. Vous pouvez vous auto-éditer SANS créer de structure et SANS statut juridique. C'est parfaitement légal, aussi légal que les trois premières options.

Je pense que là, j'ai fait le tour des possibilités...

Alors maintenant les inconvénients :

1. Une entreprise, même individuelle, doit payer des charges sociales - même si elle ne gagne rien !... Et pour les sociétés il y a un formalisme à respecter, des assemblées à tenir, etc.

2. Le statut d'auto-entrepreneur présente un inconvénient majeur : l'auto-entrepreneur est imposé sur son CA (chiffre d'affaire) et non sur son bénéfice... Autrement dit, dès que vous avez des frais, ça cesse d'être rentable. A tel point que certains auto-entrepreneurs se retrouve, pour tout fruit de leur travail, endetté auprès des impôts !

3. Une association à but non-lucratif est, comme son nom l'indique, à but non-lucratif : vous n'aurez pas le droit de vous verser des droits d'auteur.

4. S'éditer sans structure juridique... c'est légal. Vous n'êtes pas considéré comme un commerçant, car une loi de 1858 stipule qu'un auteur qui vend ses oeuvres ne se livre PAS à une activité commerciale.



Pour une écriture hypnotique, pratiquez l'art du contraste !

Il y a des livres qu'on prend plaisir à lire...
Et il y a des livres qu'on prend plaisir à lire ET à relire.

Les livres qu'on prend plaisir à lire mais pas à relire misent tout, ou presque, sur le suspens : on est captivé parce qu'on veut connaître la fin, et dès qu'on la connaît, on perd tout intérêt pour le bouquin. Ce genre de livre peut devenir un best-seller mais il ne peut pas devenir un long-seller (un livre ayant un succès qui ne se dément pas au cours des années, des décennies, voire des siècles).

Ici, sur ce blog, cher compagnon ou compagne de plume, on ne cherche pas un succès éphémère et trompeur ; on cherche la qualité - et le succès qui vient avec.

Notre objectif est donc le long-seller.

Un long-seller mise sur le style au moins autant, ou plus, que sur le suspens.

Mais quel style exactement ?...

Un style qui :

1/ Procure un rééquilibrage physico-émotionnel à son lecteur ;
2/ Procure des émotions agréables à son lecteur.

Ce sont deux caractéristiques très proches et qui se recoupent, mais il est tout de même intéressant de les distinguer... Et dans cet article, nous parlerons seulement du premier point.

Alors pour commencer, qu'est-ce qu'un "rééquilibrage physico-émotionnel" ?

Je suis désolée d'avoir eu recours à ce terme jargonesque et bizarre, mais je n'en ai pas trouvé d'autre.

En simplifiant à l'extrême, disons que nous sommes construits de telle manière que lorsque nous pensons "blanc" nous pensons aussi, peu de temps après, "noir". Autrement dit quand notre esprit se concentre sur une notion, par exemple "bonheur", par un mouvement de balancier il va ensuite se focaliser sur la notion contraire, "malheur".

C'est pour ça que les hypnothérapeutes les plus expérimentés ne se contentent pas de dire "vos paupières sont lourdes, très lourdes, si lourdes..."

Ils ajoutent juste après : "votre main est légère, de plus en plus légère"

Car s'ils ne l'ajoutaient pas, l'hypnotisé penserait tout seule à cette légèreté (contraire de la pesanteur) ce qui le sortirait de sa transe.

Quand vous écrivez vous cherchez à hypnotiser votre lecteur et à lui apporter l'expérience émotionnelle la plus satisfaisante et donc la plus complète possible.

Donc vous aussi, comme l'hypnotiseur, faites l'équilibre en jouant sur le contraste : si vous parlez de telle chose, immédiatement après ou presque, évoquez son contraire. Le lecteur sera envoûté par votre écriture parce qu'elle lui apportera ce dont il a besoin : une expérience riche et satisfaisante qui lui permettra d'entrer en transe, ou d'approfondir celle où il est déjà.

Prenons tout de suite un exemple...


"Une faune variée hante les paysages de l'Arabie : lions, chats sauvages, panthères, hyènes, fénecs, loups, gazelles, antilopes oryx, cailles, autruches, outardes, etc." 


Telle qu'elle, l'énumération est fade. Mais avec la technique hypnotique du contraste, nous allons lui donner du relief :


"Une faune discrète mais variée hante les paysages austères de l'Arabie : lions, chats sauvages, panthères, hyènes, gracieux fénecs, loups, gazelles, antilopes oryx mais aussi oiseaux divers, des petites cailles rondelettes aux autruches dégingandées et véloces en passant par les outardes couleur de sable."


Qu'a-t-on ajouté ?... Du contraste !

Discrète et austères s'opposent à variée et divers...
Petites caille s'oppose à autruche...
rondelette à dégingandée...
sauvages à gracieux...

Il ne s'agit pas toujours d'antonymes au sens strict mais au moins de termes dont les connotations s'opposent.

Mais... me direz-vous... vous avez aussi ajouté "véloce" et "couleur de sable" ! Pourquoi ?

- Véloce parce que c'est un mot qui a une très légère connotation humoristique ;

- Couleur de sable pour ajouter de la couleur (cf. les articles sur "un style coloré").

mardi 28 août 2012

La recette du suspens (Analyse d'une phrase de Sand)

"Des circonstances inattendues et romanesques développèrent tout à coup en lui une passion et une volonté dont ses amis ne le croyaient pas susceptible."

Cette phrase, située en début de roman, frappe fort : les mots "inattendu", "tout à coup" et "ne le croyaient pas susceptible" font attendre une surprise.

"Romanesque" et "passion" font attendre de l'amour.

"Passion", "volonté" et "romanesques" posent d'innombrables questions : passion pour qui ? volonté de faire quoi ? en quoi romanesque ?

Sand suscite ainsi une très forte attente. C'est ça le suspens : faire attendre, désirer la suite.

Ce n'est donc pas sorcier...

Il suffit de faire allusion à quelque chose qu'on dira plus tard, mais allusion seulement : de sorte que le lecteur se pose une question qui le taraudera jusqu'à ce qu'il ait la réponse...

lundi 27 août 2012

Le très grand secret d'une écriture irrésistible

Après avoir lu une quarantaine de livres sur l'écriture (l'écrasante majorité en anglais), je peux vous dire que 99,99 % ne parlent absolument de ce qui est, à mon avis, le secret principal d'un style captivant et irrésistible...

J'ai nommé LE VOCABULAIRE.

Vous haussez peut-être un sourcil étonné et vaguement condescendant : le vocabulaire, vraiment ?... ça paraît bien basique, bien "bas de gamme", comme secret !

Je pense que si les écrivains n'en parlent pas, c'est parce que :

1/ Ils travaillent à l'instinct, sans connaître les secrets de leurs propres méthodes ;
2/ Ils savent très bien ce qu'ils font, mais ils n'ont pas envie que d'autres disposent des mêmes armes qu'eux.

Alors pour saisir vraiment ce très grand secret, je vous demande pour commencer de méditer sur la puissance du mot...

Imaginez par exemple que Freud ait défini la psychanalyse comme "la voie de garage qui mène à l'Inconscient".

Ou même comme "l'itinéraire bis qui mène à l'inconscient".

Pensez-vous vraiment que la psychanalyse aurait connu le succès phénoménal qu'elle a connu ?!

Mais Freud, fine mouche, a défini la psychanalyse comme la voie ROYALE qui mène à l'inconscient...

Et ce petit mot, "royal", change tout !

Le choix de vocabulaire, mes amis, le choix du vocabulaire...

Le secret de la couverture imaginaire : la visualisation au service de l'écriture

Tout apprenti écrivain le sait bien : le plus dur n'est pas de commencer, mais de finir...

Comment venir à bout de son projet ?
Comment écrire un livre complet avec un début, un milieu et une fin ?

En utilisant la visualisation créatrice.

Concevez dès le départ la couverture de votre livre fini, dans votre tête ou encore mieux, à l'aide d'un logiciel (je vous conseille Gimp, gratuit et tout aussi efficace que les logiciels payants).

Quand vous êtes satisfait de la couverture, mettez-la en fond d'écran. Si vous l'avez sous les yeux chaque fois que vous faites un tour sur votre ordinateur, votre cerveau s'imbibera de l'idée suivante : "Mon livre est fini, il est publié, et voilà sa couverture !"

Frédéric Beigbeder avoue dans l'une de ses interviews (je ne l'ai pas retrouvée, désolée) qu'il ne procède pas autrement... Dès le début de l'écriture de son livre, il imagine sa couverture : ça l'aide à l'écrire jusqu'au bout.

Faites comme lui.

Ajouter de l'humour (3)

Quel est l'auteur qui vous fait le plus rire ?...

Prenez son livre le plus drôle (le plus drôle à vos yeux, bien sûr) et recopiez les phrases et les paragraphes que vous trouvez les plus amusants.

Puis, décortiquez-les pour comprendre ce qui les rend drôles.

Dans l'idéal, il serait même souhaitable que vous appreniez par coeur les passages les plus hilarants.

Cette étude vous permettra d'utiliser les mêmes ficelles d'une autre manière dans vos propres écrits.

Ajouter de l'humour (2)

Certains mots sont intrinsèquement humoristiques comme "cornichon", "côte flottante", "tartine", "folichon", "chaussette", "caleçon", "grille-pain"...

Faites-vous une liste de ces mots souriants. Chaque fois que vous lisez un livre (ou une bande-dessinée), piquez les mots amusants que vous rencontrez. Vous chargerez ainsi vos batteries.

Avant d'écrire, relisez cette liste. Vous verrez que, tout naturellement, vous intégrerez quelques uns de ces mots à votre chapitre en cours, même si à première vue il ne se prête pas du tout à un traitement humoristique.

C'est là une astuce très simple et très utile pour ajouter sans grand effort de l'humour à votre style.


dimanche 26 août 2012

L'humour : comment en ajouter

Quel que soit le genre auquel vous vous attaquez, quel que soit le sujet de votre livre, y ajouter un peu d'humour ne peut que l'améliorer. (Sauf peut-être si vous projetez d'écrire une tragédie racinienne, mais qui écrit des tragédies raciniennes ? à part Racine, je veux dire.)

Alors comment ajouter de l'humour à votre livre ?...

C'est beaucoup plus facile que vous ne l'imaginez.

Première étape : mettez-vous dans l'ambiance en écoutant quelques afformations.

Les afformations sont une variante des affirmations bien connues dans le milieu du développement personnel. Exemple d'affirmation : "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." Exemple d'afformation : "Pourquoi est-ce que je vais de mieux en mieux ?"

Bref, une afformation est une question en "pourquoi" qui, ressassée, vous permet de vous libérer de conditonnements mentaux négatifs.

Si vous pensez que vous n'avez pas d'humour... ou pas suffisamment... ou si vous n'êtes pas absolument sûr d'avoir le bon... Prenez les afformations suivantes et ressassez-les :

"Pourquoi est-ce que j'ai tellement d'humour ?
"Pourquoi ai-je un humour irrésistible ?
Pourquoi est-ce que mon style déborde d'humour ?
Pourquoi est-ce que mes lecteurs sourient en me lisant ?
Pourquoi est-ce que mes lecteurs éclatent de rire en me lisant ?"

Pour savoir comment ressasser les afformations en question... c'est un autre sujet, on verra ça dans un autre article.

Maintenant que vous êtes convaincu, ou presque, que vous avez de l'humour, ce qui va vous permettre de libérer votre humour naturel, voyons comment, concrètement, ajouter de l'humour à votre texte/livre.

Deuxième étape : Chercher un (ou des) modèle(s)


Vos objectifs d'écrivain : apprenez à les définir !

Si tant d'écrivains débutants ont l'angoisse de la page blanche, c'est tout simplement parce qu'ils n'ont pas défini de manière assez précise leurs objectifs... Un objectif précis est le remède absolu contre l'angoisse de la page blanche !

Quels sont donc vos objectifs ?

- Vous exprimer : si ça s'arrête là, inutile de faire lire votre manuscrit. Vous écrivez pour vous, pas pour les autres.

- Ecrire un livre : objectif valable, mais trop vague. Il faut préciser. Quel genre de livre ? De combien de pages environ ? Ayant quel effet sur le lecteur ? Etc.

- Ecrire un chef d'oeuvre : encore trop vague, il faut préciser. Quelles sont, selon vous, les caractéristiques d'un chef d'oeuvre ?...  à chacun sa définition.

- Être publié : objectif valable, mais trop vague. Publié par qui ? à combien d'exemplaires ?

Vous voyez qu'il y a beaucoup de questions à se poser et beaucoup de réponses à trouver...

Alors faisons un petit tour d'horizon des différents types d'objectifs qu'un écrivain peut et doit se donner :

- Il y a les objectifs concernant le processus d'écriture : "Je veux écrire rapidement et facilement, avec beaucoup de plaisir, très tôt le matin, tant de pages par jour, etc."

- Il y a les objectifs concernant le produit fini : "Je veux écrire un roman d'avant-garde/un manuel de bricolage/etc."

- Il y a les objectifs concernant la manière dont les lecteurs percevront le produit fini : "Je veux que les lecteurs considèrent mon livre comme une "bible" dans son domaine, comme un ouvrage de référence, comme le meilleur dans sa catégorie, etc."

- Il y a les objectifs concernant la manière dont les lecteurs liront le produit fini : "Je veux que les lecteurs ne lâchent pas mon livre à partir du moment où ils l'ont commencé, je veux que les lecteurs relisent plusieurs fois mon livre, etc."

- Il y a enfin... et c'est probablement le plus important... les objectifs concernant les EFFETS de votre livre sur ses lecteurs : "Je veux qu'après avoir lu mon livre mes lecteurs se sentent mieux, fondent une entreprise, se réconcilient avec leurs parents, achètent tel autre livre, se mettent au karaté, etc."

Si vous définissez précisément l'effet que vous souhaitez avoir sur vos lecteurs, vous aurez fait un grand pas dans l'écriture de votre livre et dans votre (future) carrière d'écrivain.

Style terne ? Le secret enfin dévoilé pour un style vivant et coloré !

Vous avez remarqué ?

Quand on parle d'une "écriture colorée" ou d'un "style coloré", c'est toujours un compliment... "Cet auteur a un style très coloré : on se régale à le lire !" "Ce livre est très vivant et coloré : je l'ai dévoré !" Etc.

Evidemment, certains diront qu'une écriture vivante et colorée est un don du ciel, que ça ne s'apprend pas, qu'on l'a ou qu'on ne l'a pas...

Foutaise !

Non seulement on peut acquérir un style coloré, mais il n'y a rien de plus facile.

Il suffit...

(Roulement de tambour)

Il suffit...

(Trompettes annonçant l'arrivée d'une information royale et chamarrée d'or)

Il suffit...

(Coup de tonnerre résonnant dans le ciel violet, quelques centièmes de seconde après l'éclat de la foudre)

Il suffit...

Il suffit de faire ce que je viens de faire : c'est-à-dire, de mettre des mots de COULEUR !

Dingue, non ?!

C'est d'une simplicité absolue et d'une logique imparable... Si vous voulez un style coloré, mettez de la couleur. Mettez du bleu, du rose, du jaune, du vert, etc., ou comme moi, de l'or et du violet. Et immédiatement, paf, vous aurez un style coloré !

Comme l'oeuf de Christophe Colomb, il fallait juste y penser !

Mais je ne vais pas prétendre avoir trouvé l'idée toute seule, car elle m'a été fortement soufflé par Steve Manning, dans son guide "How to write a book on anything in 14 days or Less... guaranted!", qui est considéré par beaucoup comme une coûteuse arnaque, mais qui contient au moins une information infiniment précieuse : celle que je viens de vous donner gratuitement.

Si, donc, en relisant votre brouillon vous prenez conscience que tel chapitre est un peu terne, choisissez deux ou trois couleurs (ou plus) et ajoutez-les délibérément. Tout de suite, votre chapitre va se mettre à vibrer, briller et vivre !

Vous allez peut-être me demander comment faire pour ajouter des mots de couleur à un chapitre qui n'a vraiment rien à voir...

Réponse : il y a mille et une manière d'intégrer de la couleur. Par exemple :

- Vous pouvez avoir recours à une expression stéréotypée du type "voir la vie en rose".
- Ou vous pouvez utiliser une comparaison : "tel un cheval blanc galopant sur une plage devant le soleil rougeoyant"
- Ou vous pouvez ajouter une information, un détail, un conseil qui vous permettront de citer une couleur : "n'oubliez pas de remplir le formulaire bleu ciel"

Vous voyez que même si votre livre parle de fiscalité et d'impôts, il y a moyen d'ajouter de la couleur ! C'est toujours possible, il suffit de le vouloir et de faire l'effort d'aller chercher les couleurs là où elles sont...

Le style romanesque n'est pas réservé aux romans !

Vous avez pour projet d'écrire un essai ? Une pièce de théâtre ? Un livre de développement personnel ? Une biographie ? Un livre d'histoire ? Un livre de cuisine ?

Vous pouvez et devez (si vous voulez séduire vos lecteurs) avoir recours aux ressources de l'écriture romanesque.

Après tout, votre but est en grande partie le même que celui d'un auteur de roman : vous aussi, vous voulez que votre lecteur reste scotché de la première à la dernière page de votre livre, vous aussi vous voulez que votre lecteur dévore votre bouquin...

Quels sont donc les principaux ingrédients d'un bon roman ?

- Le suspens ;
- L'émotion ;
- éventuellement l'humour.

Ce sont ces trois ingrédients-là qu'il vous faut ajouter à votre livre. Si vous réussissez à mettre ne serait-ce qu'une pincée d'humour, une pincée de suspens, et une pincée d'émotion, vous aurez déjà pris une avance substantielle sur tous vos concurrents ! (vos concurrents sont les auteurs qui écrivent dans le même genre que vous).

La première chose à faire, c'est donc de vous convaincre qu'il est tout à fait possible de transférer à une oeuvre non-romanesque ces trois ingrédients de l'écriture romanesque.

Croyez fermement que OUI, c'est possible, vous pouvez mettre du suspens dans votre livre de cuisine.

Même si pour l'instant ça vous paraît tout bonnement impossible...