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vendredi 7 septembre 2012

Comme Nerval, Sand, Hugo et Cervantès, utilisez l'art du contraste !

On peut utiliser l'art du contraste à tous les niveaux d'un livre, du plus microscopique au plus macroscopique.
Voici quelques exemples :

- "soleil noir de la mélancolie" (Gérard de Nerval)
Deux mots contrastés sont juxtaposés... on appelle ça un oxymore, mais peu importe le terme technique, l'important c'est d'opposer.

- "les grandes allées comme les petits sentiers, les croupes adoucies comme les roches ardues, les yeuses colossales comme les petites étoiles bleues des buissons, tout cela est à moi pour toujours." (George Sand)
Ici, le contraste se déploie à l'échelle de la phrase.

- Enfin, contraste au niveau du livre dans son ensemble : dans Notre Dame de Paris le hideux Quasimodo fait contraste avec la resplendissante Esmeralda, tandis que dans un autre roman tout aussi célèbre le maigre et idéaliste Don Quichotte fait contraste avec son valet rondouillard et terre-à-terre.

Les livres ratés sont des livres qui manquent de contraste ; pour faire un long-seller, un chef d'oeuvre inoubliable... opposez ! Opposez les mots, opposez les syntagmes, opposez les personnages. Si vous voulez captiver vos lecteurs vous DEVEZ utiliser l'art du contraste.

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