J'ai hésité à écrire cet article car j'y dévoile une technique d'écriture que j'ai mise au point... technique au pouvoir incalculable que je livre ainsi à la concurrence (vous)... mais il faut être logique avec soi-même : quand on intitule un blog "secrets d'écrivain", ce n'est pas pour faire des cachotteries mais bien pour ouvrir la boite à outils, y compris son double-fond, et montrer tout ce qu'il y a à l'intérieur. Et puis enseigner, c'est une manière d'approfondir ses connaissances... on est d'autant plus riche de savoir qu'on le partage...
Donc...
Voici le secret, ou plutôt les trois secrets.
Mais avant d'entrer dans le vif du secret, permettez-moi de vous poser une question. N'aimeriez-vous pas pouvoir DECIDER à l'avance de ce que vos lecteurs penseront et diront à propos de votre livre ?
Imaginez qu'avant même d'écrire une ligne de votre livre, vous puissiez décider de ce que les lecteurs en penseront !
Ce serait absolument génial, non ?...
Eh bien, c'est possible. Pas à 100 % bien sûr... les lecteurs sont des êtres libres ! mais à 80 %, ce qui est déjà énorme.
ça demande beaucoup de travail et de réflexion (ce n'est PAS pour les écrivains paresseux) mais c'est possible.
C'est possible, avec les 3 techniques ultra-secrètes que j'ai mises au point et que je vous révèle ici.
1. Première méthode : les commentaires imaginaires
Cherchez des commentaires enthousiastes de lecteur sur amazon.fr et amazon.com. Faites votre récolte en copiant-collant les commentaires qui vous plaisent le plus dans un document A. Vous n'avez pas besoin de lire les livres qui déchaînent cet enthousiasme, même si ça peut être une bonne idée, plus tard. Pour l'instant, ce qui compte c'est que vous récoltiez le maximum de commentaires positifs.
Maintenant que vous avez enregistré ces commentaires, réécrivez-les et/ou traduisez-les pour qu'ils soient parfaitement adaptés à votre livre futur. Remplacez les titres des livres commentés par le titre de votre livre, le nom de l'auteur par votre nom, et faites les ajustements qui s'imposent. Vous pouvez écrire des commentaires de toute pièce aussi. L'essentiel est que les commentaires auxquels vous aboutissez ne soient pas banals, ne soient pas fades, ne soient pas trop vagues, et colle à ce que vous voulez pour votre livre.
Par exemple, si vous voulez écrire un recueil de haïkus, ne prenez pas comme commentaire "Ce somptueux roman fleuve m'a tenu en haleine du début à la fin !" mais plutôt "Ces poèmes sont d'une pureté, d'une fraîcheur inimitable... Leur simplicité touche à la perfection !"
A ce stade, vous avez déjà fait quelque chose de très important : vous avez précisé et affiné votre intention. La plupart des gens veulent seulement faire un livre... vous, vous voulez faire un livre qui aura telle et telle qualité, et dont les lecteurs diront donc ceci et cela. Gardez précieusement ces commentaires et relisez-les régulièrement. Ils vous permettront de penser à votre livre comme étant déjà écrit et comme ayant déjà du succès – ce qui neutralisera votre critique intérieur (cette petite voix irritante qui vous dit : "ce que tu écris est nul, laisse tomber !") et vous motivera pour aller jusqu'au bout.
Mais nous n'allons pas en rester là.
3. Deuxième méthode : les afformations et les offirmations
Créez un document B et copiez vos commentaires dedans.
Vous allez maintenant de convertir ces commentaires en quelque chose de puissant qui vous guidera dans votre écriture et ré-écriture. (Le plus gros du travail, c'est la réécriture.)
Comment ?
En transformant les commentaires en afformations.
Exemple de commentaire transformé en afformation : "Pourquoi est-ce que mon recueil de poèmes est d'une fraîcheur inimitable ?"
Ces afformations, enregistrez-les et écoutez-les le plus souvent possible. Si vous pouvez les mixer avec une musique adéquate, faites.
De cette manière, vous mettez votre cerveau en mode "recherche" pour qu'il s'ingénie à trouver un ou des moyens d'atteindre vos objectifs d'écriture.
Vous pouvez aussi essayer les offirmations, qui sont souvent plus efficaces et moins lassantes, en mettant les questions en "nous" : "Pourquoi est-ce que notre recueil de poèmes est d'une fraîcheur inimitable ?"
Mais nous n'allons pas en rester là...
3. Troisième méthode : les champs lexicaux
Créez un document C et, en tête de chaque page, inscrivez une phrase ou une expression lapidaire qui indique l'un de vos objectifs principaux (pour cela, inspirez-vous de vos afformations/offirmaitons et de vos commentaires fictifs.)
Par exemple : "Un roman qui fait peur", "un roman d'amour qui fait pleurer", "un style désaltérant", "une biographie inoubliable", etc.
Mettez en gras et en couleur le terme clef de chaque expression : peur, amour, pleurer, désaltérant, inoubliable.
Munissez-vous d'un dictionnaire des synonymes (ça peut être un dictionnaire en ligne) et idéalement du logiciel d'antidote.
Cherchez et notez tous les synonymes des mots clefs dans votre document C. Vous pouvez élargir aux synonymes des synonymes quand bon vous chante, ou encore aux termes qui apparaissent en co-occurences (les co-occurences sont indiquées dans antidote), ou encore aux champs lexicaux et aux idées que vous suggèrent les mots, ou que vous trouvez dans "le dictionnaire des idées suggérées par les mots".
Tous ces mots, il va falloir les UTILISER dans votre livre. Vous dictez ainsi, de manière subliminale, ce que les lecteurs penseront de votre livre. En effet, les lecteurs ont tendance à piocher dans le vocabulaire d'un livre lorsqu'ils y pensent ou lorsqu'ils en parlent... de plus, ces mots vous permettront de rester bien focaliser sur vos objectifs.
ps : Depuis que j'ai écrit cet article, j'ai découvert qu'une romancière assez connue utilise elle aussi la technique des commentaires imaginaires.
Donc...
Voici le secret, ou plutôt les trois secrets.
Mais avant d'entrer dans le vif du secret, permettez-moi de vous poser une question. N'aimeriez-vous pas pouvoir DECIDER à l'avance de ce que vos lecteurs penseront et diront à propos de votre livre ?
Imaginez qu'avant même d'écrire une ligne de votre livre, vous puissiez décider de ce que les lecteurs en penseront !
Ce serait absolument génial, non ?...
Eh bien, c'est possible. Pas à 100 % bien sûr... les lecteurs sont des êtres libres ! mais à 80 %, ce qui est déjà énorme.
ça demande beaucoup de travail et de réflexion (ce n'est PAS pour les écrivains paresseux) mais c'est possible.
C'est possible, avec les 3 techniques ultra-secrètes que j'ai mises au point et que je vous révèle ici.
1. Première méthode : les commentaires imaginaires
Cherchez des commentaires enthousiastes de lecteur sur amazon.fr et amazon.com. Faites votre récolte en copiant-collant les commentaires qui vous plaisent le plus dans un document A. Vous n'avez pas besoin de lire les livres qui déchaînent cet enthousiasme, même si ça peut être une bonne idée, plus tard. Pour l'instant, ce qui compte c'est que vous récoltiez le maximum de commentaires positifs.
Maintenant que vous avez enregistré ces commentaires, réécrivez-les et/ou traduisez-les pour qu'ils soient parfaitement adaptés à votre livre futur. Remplacez les titres des livres commentés par le titre de votre livre, le nom de l'auteur par votre nom, et faites les ajustements qui s'imposent. Vous pouvez écrire des commentaires de toute pièce aussi. L'essentiel est que les commentaires auxquels vous aboutissez ne soient pas banals, ne soient pas fades, ne soient pas trop vagues, et colle à ce que vous voulez pour votre livre.
Par exemple, si vous voulez écrire un recueil de haïkus, ne prenez pas comme commentaire "Ce somptueux roman fleuve m'a tenu en haleine du début à la fin !" mais plutôt "Ces poèmes sont d'une pureté, d'une fraîcheur inimitable... Leur simplicité touche à la perfection !"
A ce stade, vous avez déjà fait quelque chose de très important : vous avez précisé et affiné votre intention. La plupart des gens veulent seulement faire un livre... vous, vous voulez faire un livre qui aura telle et telle qualité, et dont les lecteurs diront donc ceci et cela. Gardez précieusement ces commentaires et relisez-les régulièrement. Ils vous permettront de penser à votre livre comme étant déjà écrit et comme ayant déjà du succès – ce qui neutralisera votre critique intérieur (cette petite voix irritante qui vous dit : "ce que tu écris est nul, laisse tomber !") et vous motivera pour aller jusqu'au bout.
Mais nous n'allons pas en rester là.
3. Deuxième méthode : les afformations et les offirmations
Créez un document B et copiez vos commentaires dedans.
Vous allez maintenant de convertir ces commentaires en quelque chose de puissant qui vous guidera dans votre écriture et ré-écriture. (Le plus gros du travail, c'est la réécriture.)
Comment ?
En transformant les commentaires en afformations.
Exemple de commentaire transformé en afformation : "Pourquoi est-ce que mon recueil de poèmes est d'une fraîcheur inimitable ?"
Ces afformations, enregistrez-les et écoutez-les le plus souvent possible. Si vous pouvez les mixer avec une musique adéquate, faites.
De cette manière, vous mettez votre cerveau en mode "recherche" pour qu'il s'ingénie à trouver un ou des moyens d'atteindre vos objectifs d'écriture.
Vous pouvez aussi essayer les offirmations, qui sont souvent plus efficaces et moins lassantes, en mettant les questions en "nous" : "Pourquoi est-ce que notre recueil de poèmes est d'une fraîcheur inimitable ?"
Mais nous n'allons pas en rester là...
3. Troisième méthode : les champs lexicaux
Créez un document C et, en tête de chaque page, inscrivez une phrase ou une expression lapidaire qui indique l'un de vos objectifs principaux (pour cela, inspirez-vous de vos afformations/offirmaitons et de vos commentaires fictifs.)
Par exemple : "Un roman qui fait peur", "un roman d'amour qui fait pleurer", "un style désaltérant", "une biographie inoubliable", etc.
Mettez en gras et en couleur le terme clef de chaque expression : peur, amour, pleurer, désaltérant, inoubliable.
Munissez-vous d'un dictionnaire des synonymes (ça peut être un dictionnaire en ligne) et idéalement du logiciel d'antidote.
Cherchez et notez tous les synonymes des mots clefs dans votre document C. Vous pouvez élargir aux synonymes des synonymes quand bon vous chante, ou encore aux termes qui apparaissent en co-occurences (les co-occurences sont indiquées dans antidote), ou encore aux champs lexicaux et aux idées que vous suggèrent les mots, ou que vous trouvez dans "le dictionnaire des idées suggérées par les mots".
Tous ces mots, il va falloir les UTILISER dans votre livre. Vous dictez ainsi, de manière subliminale, ce que les lecteurs penseront de votre livre. En effet, les lecteurs ont tendance à piocher dans le vocabulaire d'un livre lorsqu'ils y pensent ou lorsqu'ils en parlent... de plus, ces mots vous permettront de rester bien focaliser sur vos objectifs.
ps : Depuis que j'ai écrit cet article, j'ai découvert qu'une romancière assez connue utilise elle aussi la technique des commentaires imaginaires.
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