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samedi 8 septembre 2012

Un éditeur ?... Mais pour quoi faire ?

Si vous êtes un écrivain débutant, que pour vous l'écriture est TOUT... il se peut que vous soyez, comme moi il y a quelques années, en quête désespérée d'un éditeur.

Un éditeur, c'est pour vous le Saint Graal - plus que cela : un éditeur, c'est pour vous le passeport pour le Paradis.

Si un éditeur vous éditez, pensez-vous, vous seriez enfin reconnu pour ce que vous rêvez d'être depuis toujours : un écrivain !

Et chaque fois que l'un de vos manuscrits vous revient par la poste, ou chaque fois que vous trouvez dans votre boite aux lettres la lettre froide et stéréotypée d'un éditeur qui vous annonce que "votre livre ne rentre pas dans sa ligne éditoriale", une épine de plus se plante dans votre coeur meurtri et saignant...

J'exagère ?

Si j'exagère à propos de vous, je n'exagère certainement pas à propos de tant d'autres écrivains en herbe.

Je pense maintenant qu'il y a comme un malentendu.

Un éditeur n'est pas Dieu. Un éditeur ne donne pas le droit de vivre. Un éditeur ne prouve même pas que vous êtes réellement un écrivain. Un éditeur n'est qu'un éditeur, et plus ça va, plus son utilité est sujette à caution.

A-t-on besoin des éditeurs ?

Avez-vous besoin d'un éditeur ?

Rien n'est moins sûr... mais évidemment, tant que vous serez absolument certain que vous avez BESOIN de passer par un éditeur, ceux-ci continueront à se croire indispensables.

Je ne veux pas pousser Mémé dans les orties, ce serait un manque de respect, mais j'ai tout de même bien envie de comparer la dépendance psychologique de tant d'écrivain en devenir au rêve d'être publié à la dépendance qui enchaîne tant de cocaïnomanes et d'alcooliques à leur chère drogue.

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